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14 juillet 2014 | Québec
Tout le monde sait que le nombre de personnes aînées au Québec ne cesse de croître. La population québécoise vieillit si rapidement que l’Institut de la statistique du Québec prévoit que près du tiers des Québécois seront âgés de 65 ans ou plus en 2056. Ce vieillissement démographique s’explique par la forte dénatalité qui a secoué le Québec depuis les années soixante et par la hausse de l’espérance de vie qui s’établit maintenant à 79,8 ans chez les hommes et 83,8, l’amélioration des conditions de vie et l’apport des sciences et des technologies permettant une longévité accrue et une meilleure santé.
En raison de leur nombre et de leurs besoins, les personnes aînées recourent de manière importante aux soins et services du réseau de la santé. Comme les personnes âgées ont plus souvent besoin de soins, l’accès aux soins de santé et les services aux aînés sont des thèmes qui préoccupent de plus en plus la population et les élus. Afin de faire face au nombre grandissant de personnes âgées, il est essentiel d’avoir des politiques gouvernementales sur le vieillissement afin de répondre aux besoins de ces personnes et de favoriser un vieillissement actif.
Pour que les aînés puissent vieillir en beauté, il est important de construire des passerelles entre les aînés et ceux qui les soignent, quel que soit l’endroit où ils vivent. Les aînés isolés ou en perte d’autonomie fonctionnelle ont eux aussi leur place dans la société et les gens qui travaillent avec ces personnes doivent parfois adapter leurs pratiques pour qu’elles puissent vieillir, chez elles ou dans leur communauté, le plus longtemps possible.
Si l’état de santé des personnes de 65 ans ou plus s’est grandement amélioré au cours des dernières années, le vieillissement de la population et la croissance rapide du nombre de personnes aînées posent des défis considérables. Mais aussi des perspectives intéressantes pour ceux et celles qui choisissent de faire carrière dans les soins de santé. L’objectif étant d’améliorer les conditions de vie des aînés, surtout ceux qui sont particulièrement vulnérables comme les personnes atteintes de maladies chroniques, souffrant d’incapacités ou de troubles cognitifs et celles ayant des problèmes de santé mentale, le travail ne manque pas et, si la tendance se maintient, des pénuries pourraient survenir.
À ce propos, 84 % des personnes âgées de 65 ans et plus vivant hors institution se disent atteintes d’un problème de santé chronique (soit un problème de santé qui dure depuis au moins six mois). 57 % ont une incapacité et 52 % présentent un problème de santé chronique et une incapacité. C’est donc dire que les aînés ont besoin d’aide pour se maintenir en santé et/ou pour accomplir leurs tâches quotidiennes.
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