22 novembre 2013 | Québec
Même si leur champ d’exercice est clairement défini et que certaines activités leur sont exclusivement réservées, les infirmières auxiliaires québécoises se voient confier de plus en plus de responsabilités dans le cadre de leur travail, ce qui rend le métier plus exigeant et plus attrayant. Il s’agit d’ailleurs d’une des raisons pour lesquelles il y a de plus en plus de personnes qui choisissent d’entreprendre une telle carrière. L’an dernier seulement, l’Ordre des infirmières et infirmiers auxiliaires du Québec (OIIAQ) qui compte maintenant près de 27 000 membres, a accueilli plus de 2 500 recrues dans ses rangs.Et ce n’est pas sans raison puisque si les infirmières auxiliaires étaient principalement présentes dans le milieu des soins de longue durée il y a une quinzaine d’années, leur champ d’exercice s’est considérablement élargi depuis l’adoption de la loi 90 en 2004. Avec l’intégration de plusieurs nouvelles fonctions, les infirmières auxiliaires ont été introduites dans des spécialités où les activités sont basées sur la répétition, où la clientèle est stable et où une assistance à un acte chirurgical est requise. Elles sont conséquemment devenues une ressource inestimable pour les hôpitaux qui doivent affronter une sérieuse pénurie de personnel.
De nos jours, les infirmières auxiliaires sont donc présentes dans tous les grands secteurs de la santé, notamment en hémodialyse, en inhalothérapie, en gynécologie et en oto-rhino-laryngologie, ainsi que dans les centres de prélèvement, les soins à domicile et les urgences.
Les infirmières auxiliaires sont des professionnelles pour qui le contact avec les patients et le sentiment de faire une différence dans leur vie sont très valorisants. Elles possèdent en ce sens des qualités remarquables d’approche au patient. Le contact direct qu’elles ont avec les patients de transforme souvent en relation privilégiée.
Le vieillissement de la population, l’accroissement des besoins en soins de santé à domicile et en soins de longue durée, de même que les besoins liés au remplacement de la main-d’œuvre en raison des départs à la retraite et du nombre élevé de personnes qui abandonnent l’exercice de la profession (mobilité interprofessionnelle), favorisent la création de postes d’infirmières et d’infirmiers auxiliaires. La demande vient surtout des centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), des centres d’accueil et des résidences pour personnes âgées.
Plusieurs employeurs éprouvent présentement des difficultés de recrutement. À titre de rappel, il faut obtenir le diplôme d’études professionnelles (DEP) en Santé, assistance et soins infirmiers (SASI) pour pouvoir exercer la profession d’infirmière auxiliaire au Québec. Ce programme de 1 800 heures est offert dans plusieurs établissements d’enseignement à travers la province, dont le Collège CDI.
Pour plus de renseignements sur les cours pour devenir infirmière auxiliaire ou sur le programme de formation Santé, assistance et soins infirmiers du Collège CDI, remplissez le formulaire situé à la droite de l’écran.