20 février 2013 | Québec
Fin février. L’hiver s’étire et semble ne vouloir jamais se terminer. C’est le temps de l’année où la fatigue s’installe tranquillement dans le train-train quotidien des étudiants d’autant plus que l’hiver est une saison difficile pour l’organisme à cause du manque de lumière. Si la plupart surmontent facilement la fatigue liée aux études, certains vont parfois souffrir d’épuisement. Dans bien des cas, on parle même d’épuisement étudiant.Tout le monde sait ce qu’est l’épuisement professionnel (burn-out) mais on ne conçoit pas toujours que les étudiants puissent eux aussi être fatigués ou victimes d’épuisement. On assume généralement, à tort ou à raison, qu’il est plus facile de récupérer quand on est jeune ou que les études sont moins exigeantes ou stressantes que le travail. À cet égard, nous pouvons souligner que l’épuisement n’est pas nécessairement associé à un salaire, qu’il ne fait pas de discrimination et qu’il peut frapper tout le monde.
Il ne faut pas non plus oublier qu’il y a un très grand nombre d’étudiants qui ont un emploi à temps partiel et même ceux qui se consacrent uniquement à leurs études doivent composer avec une pression énorme, à savoir celle de réussir leur apprentissage. Mentionnons également que beaucoup d’étudiants ont souvent autant de responsabilités que les travailleurs. Ainsi, plusieurs doivent payer un loyer alors que d’autres ont des familles à soutenir.
Cela dit, l’épuisement étudiant se fait sentir davantage lors des périodes d’examen. Les étudiants sont alors tellement concentrés qu’ils en oublient parfois de dormir, de manger ou de prendre des pauses. La fatigue est alors perçue comme dérangeante car elle nous empêche de faire ce que nous voulons faire ou ce que nous croyons important de faire. Or, c’est en ignorant la fatigue, dès ses premières manifestations, que l’épuisement s’installe.
Le premier symptôme physique de l’épuisement est, bien évidemment, la baisse d’énergie. La personne n’arrive plus à dormir, elle n’arrive plus à compléter ses tâches et souffre souvent de maux de tête ou de troubles digestifs. La mémoire et la concentration sont en perte de vitesse. La personne se sent découragée et se met parfois à consommer plus de café ou d’alcool. Les premières victimes sont souvent les personnes qui ont du mal à gérer efficacement leur temps mais aussi celles qui sont perfectionnistes et qui en font trop en assumant qu’elles pourront tout réussir en même temps.
Or, avant d’en arriver là, il y a certains conseils pouvant s’avérer fort utiles pour éviter l’épuisement dont :
- être à l’écoute de son corps et se donner le droit d’être fatigué puisqu’il s’agit d’un phénomène normal;
- s’arrêter et s’accorder du temps libre, une période de repos ou de relaxation pour récupérer de l’énergie, peu importe les circonstances;
- dormir suffisamment, manger sainement, faire de l’exercice, rire, se faire plaisir (en faisant une activité agréable, par exemple);
- reconnaître ses limites, établir des priorités et réorganiser son emploi du temps au besoin;
- s’étirer au réveil, prendre le temps de respirer durant la journée, s’éveiller aux saveurs et sensations;
- parler de ses difficultés et consulter un professionnel si cela s’avère nécessaire.
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