27 mars 2013 | Québec
Les temps ont bien changé. De nos jours, dans les couples, la plupart des deux conjoints travaillent. Souvent par nécessité, mais parfois pour réaliser leurs aspirations profondes. Cela dit, si la génération des baby-boomers (1946 à 1965) a généré son lot de bourreaux du travail, il semblerait que les membres des générations plus jeunes ne soient pas autant disposés à sacrifier entièrement leur vie personnelle au profit de leur carrière. Pour certains, il s’agirait même de leur plus fort cheval de bataille. Quelle que soit leur situation ou leur motivation, la conciliation travail-famille représente de nos jours un véritable défi pour un grand nombre de travailleurs et ce n’est pas sans raison que cette question se retrouve de plus en plus au cœur du débat public.Il n’est certes pas facile de trouver le juste équilibre permettant de nous épanouir dans notre vie professionnelle et familiale. Il faut presque savoir comment conjuguer l’art du jonglage pour y parvenir et plusieurs travailleurs éprouvent des difficultés à concilier leurs responsabilités professionnelles et leurs obligations familiales aussi bien qu’ils le voudraient. Surtout quand il y a des enfants dans le décor. Dans bien des cas, les personnes ont l’impression d’être constamment à bout de souffle ou sur le bord de l’épuisement professionnel. Bien que la question préoccupe davantage les femmes, les hommes aussi se questionnent.
Ainsi, plusieurs parents éprouvent un sentiment de culpabilité quand ils ne passent pas suffisamment de temps avec leurs enfants. Mais ils ne sont pas seuls car les personnes qui n’ont pas d’enfants peuvent elle aussi sentir l’étau se resserrer. Au lieu de passer tout leur temps au bureau, plusieurs d’entre elles ont envie de profiter de plus de temps avec leur conjoint, leurs amis ou les membres de leur famille, ou encore de réaliser les activités qui les passionnent plus que tout.
Dans un tel contexte, l’organisation semble être la clé pour profiter au maximum du temps imparti et il y a peu de place pour l’improvisation. Il faut donc déléguer les responsabilités et prévoir une rotation avec le conjoint pour l’épicerie et les tâches ménagères, responsabiliser les enfants, cuisiner la fin de semaine pour les repas de la semaine, rendre la maison la plus fonctionnelle possible, réserver du temps (une journée complète) à sa famille ou son conjoint, s’accorder une récompense, un répit ou un moment de tranquillité à l’occasion. Mais toutes ces stratégies ne sont pas toujours suffisantes et les travailleurs sont souvent à la recherche de pistes différentes à explorer pour avoir plus de temps à leur disposition.
Parmi celles-ci figurent le travail à temps partiel, la semaine de quatre jours, le télétravail, le ralentissement temporaire de la carrière (sabbatique), les heures de travail flexibles, le statut de travailleur autonome, le refus du temps supplémentaire, le réseautage et l’entraide communautaire, et la séparation de façon claire et non négociable du temps consacré aux activités familiales de celui consacré au bureau.
Certaines solutions relèvent cependant des politiques publiques et de nombreux efforts ont été faits ces dernières années en ce qui a trait notamment aux congés parentaux, aux dispositions fiscales, aux prestations sociales et à l’accès à des services de garde de qualité et abordables. Plusieurs de ces mesures permettent d’ailleurs aux personnes de souffler un peu mieux.
Les entreprises ne sont toutefois pas en reste puisque les recherches démontrent que les pratiques de conciliation travail-famille sont bonnes pour les affaires. On observe en effet une meilleure productivité, une plus grande loyauté de la part des employés, une réduction du stress, une plus grande satisfaction au travail et une réduction des absences dans les entreprises qui ont choisi d’intégrer des mesures de conciliation travail-famille à leur stratégie d’affaires. Ces mesures peuvent comprendre, outre celles mentionnées plus haut, l’attribution de congés, l’aménagement du temps de travail, la flexibilité dans le lieu de travail, des services ou des biens offerts sur les lieux de travail ou par le milieu de travail, ou tout simplement se montrer accommodant face aux besoins des employés.
Les gens sont généralement à la recherche de l’équilibre parfait entre famille et travail et espèrent être heureux dans l’un comme dans l’autre. En voulant la perfection à tout prix, ils s’en mettent souvent beaucoup sur les épaules. Peut-être faudrait-il qu’ils s’accordent le droit de tourner les coins ronds de temps en temps. Ou encore tout simplement qu’ils s’interrogent sur leurs vrais besoins, et ce qui les rend véritablement heureux.
À titre de rappel, le Collège CDI propose des programmes de formation qui sont axés sur la pratique et qui sont établis selon les besoins de l’industrie. Jetez un œil sur les différentes formations en éducation à l’enfance, en art et design, en techniques juridiques, en administration, en santé et en informatique afin de trouver celle qui correspond précisément à ce que vous recherchez et qui vous permettra de vous épanouir. Pour plus de renseignements sur les différents cours proposés par le Collège CDI, remplissez le formulaire situé à la droite de l’écran.