QC
10 octobre 2013 | Québec
Le secteur de l’assurance de dommages n'éveille pas toujours la passion des étudiants qui sont sur le point de choisir leur carrière. C’est regrettable car il s’agit d’un secteur qui offre de nombreuses perspectives intéressantes en ce moment, et pour les années à venir. À l’heure actuelle, la presque totalité des diplômés en assurance de dommages sont en mesure de dénicher un emploi dans leur domaine.C’est d’ailleurs dans le but d’attirer plus de candidats à la profession qu’a été créée la Coalition pour la promotion des professions en assurance de dommages en 2002. Depuis sa fondation, cette coalition a entrepris de nombreuses actions pour promouvoir les carrières stimulantes qu’offre cette industrie. Avec un grand nombre de travailleurs qui prendront leur retraite d’ici quelques années, elle devra d’ailleurs redoubler d’efforts pour pallier encore plus à la pénurie de main-d’œuvre qui frappe l’industrie de l’assurance de dommages au Québec présentement. Dans cette optique, ce ne sont pas seulement les étudiants que la Coalition tentera de joindre pour faire grossir ses rangs mais de nouveaux publics cibles comme les adultes en réorientation de carrière, les nouveaux arrivants et les retraités actifs de l’industrie.
Pour y parvenir, la Coalition devrait pouvoir miser sur les nombreux avantages alléchants qu’offrent les carrières en assurance de dommages. Parmi ceux-ci figurent le désir d’aider les personnes sinistrées, la rémunération intéressante, les horaires flexibles, le travail à domicile et, tel qu’indiqué plus haut, un taux d’employabilité qui frôle les 100 %.
En plus des départs à la retraite, les fusions d’entreprise et la conjoncture économique influencent le recrutement. Il y aurait présentement de 1 600 à 2 000 emplois qui sont à pourvoir chaque année chez les 1 300 employeurs du secteur au Québec. On comprend donc pourquoi les finissants ne sont pas en mesure de combler tous les emplois disponibles dans les firmes d’assurance. Les régions les plus touchées par la pénurie sont Montréal, Chaudière-Appalaches, la Montérégie et Québec.
Malgré des besoins criants, le secteur des assurances n’embauche pas n’importe qui puisqu’il s’agit d’un domaine réglementé qui bouge énormément. Après avoir acquis les compétences et les connaissances nécessaires à travers la formation, les travailleurs doivent rester à jour, s’informer et sans cesse améliorer leurs acquis. Pour réussir dans ce secteur, il faut être bon communicateur et avoir l’esprit de synthèse. Comme la plupart des gens ne lisent pas leurs contrats d’assurance, c’est aux professionnels de l’industrie que revient la tâche d’éclairer les clients et de vulgariser leurs contrats.
L’avenir est plus prometteur que jamais puisque l’assurance de dommages est en pleine ébullition. Les nouveaux diplômés sont férocement courtisés par de nombreuses compagnies, dont certaines sont devenues des joueurs de calibre mondial. Et cela ne risque pas de changer de sitôt car le nombre de voitures à assurer ne cesse d’augmenter au Québec, tout comme le nombre de ménages. Il y a donc plus de maisons et de biens à assurer.
Tout ceci vous intéresse? Vous avez envie d’exercer un métier qui touche à la fois au droit, au Code civil et aux lois relatives aux assurances? Pourquoi ne pas vous inscrire à un programme de formation en assurance de dommages? Le programme d’Assurances de dommages des particuliers est offert aux campus CDI d'Anjou, de Laval, de Longueuil, de Montréal et de Pointe-Claire. Il s’agit d’un programme qui mène à l’obtention d’une AEC en assurance de dommages et qui est reconnue par l’Autorité des marchés financiers. Pour plus de renseignements sur ce programme, remplissez le formulaire situé à la droite de l’écran.
