7 décembre 2012 | Manitoba
Selon les statistiques, plus de 50 % de la population aurait peur du dentiste à un degré ou à un autre. Cela se manifeste, pour la plupart des gens, par une petite nervosité ou par un peu d’anxiété avant de se rendre au cabinet alors que pour d’autres, cette peur se traduit par une véritable phobie. On estime que 2 à 6 % des gens souffrent d’une telle terreur.La peur maladive du dentiste provient généralement d’expériences antérieures négatives, d’histoires d’horreur impliquant des procédures dentaires ou même de l’image des dentistes telle qu’elle est véhiculée par les médias. Il ne faut pas oublier, non plus, qu’il n’y a pas si longtemps, toute visite au dentiste était associée à la douleur physique. Ce n’est plus nécessairement le cas de nos jours. Toutefois, malgré les avancées technologiques et les nouvelles approches, la peur d’avoir mal demeure. Cette peur déraisonnable peut faire en sorte que les gens négligent de consulter et qu’ils développent des problèmes associés au manque de soins dentaires.
Les assistantes dentaires sont quotidiennement confrontées à des personnes qui ont peur du dentiste. Leur rôle est immense car un patient qui ne se sent pas compris par le personnel soignant d’un établissement risque de ne plus revenir. Bien que l’administration d’un médicament ou l’installation de télévisions pour distraire les patients durant le traitement puissent être d’un grand secours, il n’y a souvent rien de mieux que l’écoute et les mots apaisants de quelqu’un pour réconforter une personne qui éprouve de l’inquiétude. Par conséquent, le dentiste a tout avantage à mettre en place un plan de match pour ces situations ou, à tout le moins, une stratégie à laquelle tous les membres de son équipe, en incluant l’assistante dentaire, participeront.
En plus de pratiquer l’écoute active, l’empathie et la compassion qui sont essentielles, il y a des techniques visant à calmer le stress et l’angoisse qui peuvent être utilisées pour apporter du soutien à ceux qui en ont besoin. L’assistante dentaire a alors pour mission d’expliquer en quoi ces techniques consistent et de les faire pratiquer avant que le patient passe au fauteuil. Parmi ces techniques, on peut mentionner le calcul mental puisque l’esprit humain n’arrive pas à orienter son attention sur autre chose lorsqu’il est concentré à effectuer des calculs. Certains exercices de relaxation, de méditation, d’affirmation ou de respiration sont également efficaces et fonctionnent bien si le patient a eu l’occasion de les mettre en pratique avant de s'installer sur le fauteuil. Certaines personnes se sentent également plus rassurées quand on leur explique, en termes simples et concrets, ce qui va se dérouler. Il est donc important, dans ce cas, que l’assistante dentaire connaisse les pratiques du dentiste sur le bout de ses doigts et qu’elle puisse les vulgariser. Il va sans dire que le travail d’équipe, dans ce contexte, prend tout son sens.
Cela dit, il n’y a pas de recette miracle. Les différentes techniques ne fonctionnent pas nécessairement avec tout le monde et ce qui a bien marché avec une personne pourrait ne pas marcher du tout avec une autre. D’où l’importance, pour l’assistante dentaire, d’être bien préparée et d’avoir plusieurs tours dans son sac.
En conclusion, si vous avez envie d’une carrière dans le domaine de la dentisterie et si vous croyez posséder les qualités qui pourraient rendre la visite chez le dentiste moins effrayante, vous pouvez considérer la formation et les cours d’assistance dentaire proposés par le Collège CDI. Pour plus de renseignements sur le programme d’Assistante dentaire qui conduit à un diplôme d’études professionnelles (DEP), remplissez le formulaire situé à la droite de l’écran.